Sécheresse : de quoi on parle ?
Quand on parle de sécheresse, on distingue :
– La sécheresse météorologique : “il ne pleut pas”. Un déficit de précipitations prolongé affecte un territoire.
– La sécheresse agronomique : “les sols sont secs”. Le manque d’eau affecte le développement de la végétation.
– La sécheresse hydrologique : “il n’y a plus d’eau dans les rivières”. Les niveaux des nappes souterraines et le débit des cours d’eau diminuent ; les milieux aquatiques sont impactés et leur fonctionnement naturel est perturbé.
Si la première échappe à notre contrôle et est aggravée par le réchauffement climatique, les deux autres sont étroitement liées à nos choix en matière de gestion de l’eau. Outre le déficit pluviométrique, une augmentation des températures entraîne un assèchement de l’air en surface et un accroissement de l’évaporation des sols et de la transpiration des plantes. Mais les écosystèmes sont normalement tout à fait capables de gérer ce genre d’épisodes. Le problème, c’est que des décennies d’aménagements et de prélèvements les ont poussés au bout de leur capacité de résilience. Et les conséquences de ces choix se font douloureusement ressentir aujourd’hui.
Extrait du Communiqué de presse du 11 aout de France Nature Environnement
INFO + :
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